Ton cerveau carbure à mille à l’heure ? Toujours 10 projets à la fois ? Envie de lancer un coaching de groupe, d’assurer des conférences, de créer un podcast en même temps qu’une présence en live quotidienne sur 2 réseaux simultanés ? Ouais, je vois bien le délire !

Nous sommes de nombreuses entrepreneuses à connaître ça. Le trop plein d’idées. Ce sentiment d’être submergée, de ne pas disposer d’assez de temps pour tout accomplir et bim. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, on se retrouve finalement sous l’eau et presque à l’arrêt. Alors que les projets ne manquent pas !

Je compatis, je suis comme toi ! En tant que multipotentielles, nous sommes particulièrement touchées par ce comportement quasi névrotique. Heureusement, j’ai réuni pour toi, dans l’épisode du jour de Com’tu es, 3 conseils précieux pour te permettre de gérer ce flot d’idées parfois ininterrompu qui t’amène à te disperser et finalement à, parfois, ne pas aller au bout des choses.

Prête à zigouiller ton ennemi n°1 ? La dispersion ! C’est parti !

Conseil 1 : Commencer par mettre à plat tes idées

Ça peut paraître tout bête, mais selon moi, il faut d’abord sortir physiquement tes idées de ta tête. Et cela passe par le fait de tout écrire, toutes les idées.

Qu’il s’agisse d’idées d’articles de blog, d’épisodes de podcast, vidéo, ou des aspects plus stratégiques (offre, présence en ligne, etc.).

Je ne parlerai pas tout de suite des idées de posts mais je t’invite, si le sujet t’intéresse à aller lire l’article (ou écouter l’épisode associé) que j’ai récemment fait sur le recyclage de contenu. Je pense que ça va t’éclairer.

Faire un tri efficace des idées grâce à cette méthode toute simple

Je te le dis direct. On ne va pas parler de matrice d’Eisenhower et autres méthodes de priorisation, productivité and co. Sincèrement ? Ça ne marche absolument pas avec moi et je ne pense pas être la seule !

Pourquoi ? Parce que pour moi tout est urgent ! (Rire débile, dépité mais lucide). Connais-toi toi-même comme disait ce bon vieux Socrate ! Les méthodes du genre ne m’aident absolument pas à me raisonner, à améliorer le bordel fumant qu’il y a dans mon cerveau ! Alors comment faire ? DÉ-COR-TIQUER.

L’exercice est simple. Prends ton idée et traite-là par tronçons.

Décortiquer pour mieux cerner son idée

Par exemple : je veux lancer une offre de formation sur le sujet « créer des synergies avec les huiles essentielles ».

Je vais décortiquer bout par bout et m’interroger sur la faisabilité, l’échéance et la manière dont ça résonne en moi.

« Je veux lancer une offre de formation ». Ok. Ai-je toutes les compétences, le matériel, la logistique ? Oui ? Si non que me manque-t-il pour y arriver ? À quelle échéance puis-je y parvenir ? Ce délai me convient-t-il ? Et l’idée résonne-t-elle fort en moi ? Me fait-elle vibrer ?

Si le délai n’est pas satisfaisant, peut-être peux-tu raccourcir encore ? « Je veux lancer une offre ». Et auquel cas, la question du format peut se poser. Peut-être qu’un projet moins ambitieux comme un ebook par exemple, peut être la bonne solution ?

Intéressons-nous à présent au sujet « créer les synergies avec les huiles essentielles ». Est-ce le sujet que tu veux vraiment traiter ? Est-ce que ça te parle ? À nouveau as-tu toutes les armes en main pour en parler ? Combien de temps pour créer une offre de valeur et complète ? Si l’échéance ne te convient pas, peut être peux-tu resserrer le thème ?

Quand on commence à découper ses idées de la sorte, on y voit plus clair. Et ensuite il devient possible de se fixer des objectifs.

Conseil n°2 : Se fixer des objectifs et déterminer ce qui te permettra de les atteindre

La vérité sur les objectifs ? On ne peut pas en avoir 15 d’un coup ! Imagine que tu veuilles perdre du poids. Tu vas faire quoi ? Te remettre au sport et mieux manger essentiellement. Il est alors possible que tu réduises un peu les sources de tentation, le temps d’atteindre le poids que tu souhaites avoir. Peut-être un peu moins de restos, ne pas acheter de binouses parce que c’est bof pour tes abdos, etc. Et bien il en va de même pour tes idées. Il y a celle que tu désires vraiment voir se réaliser et il y a tous les petits donuts qui lui tournent autour et vont la vampiriser !

Pour ma part, je me fixe des objectifs par trimestre. J’aime ce cycle car il permet de bien développer une idée, d’avoir le temps d’installer des actions, sans qu’il ne faille attendre des années avant de voir un résultat.

Pour arbitrer au milieu de ton trop plein d’idées, il faut rester sur du moyen court terme, surtout pour tes idées de contenus. Le but est de déterminer les sujets qui sont le plus en rapport avec ton objectif et de les décliner. D’où l’intérêt d’Eco-Contenu, le planificateur automatique de contenus recyclés que j’ai créé pour toi.

Il est construit sur 8 semaines. Cela te donne 2 mois d’avance puis te permet de planifier d’autres contenus sur la fin du trimestre, selon l’objectif que tu t’es fixé.

Découvrir Eco-Contenu, le planificateur automatique de contenus recyclés

Depuis que j’utilise cet outil, mes contenus sont devenus encore plus pertinents et mon message encore plus identifiable. Ce qui génère, plus de régularité, plus de demandes pour travailler avec moi et clairement plus d’interactions sur mon contenu, tout particulièrement sur les réseaux sociaux.

La question magique : Est-ce que ça sert mon objectif ?

Question clairement trop souvent oubliée ! Et pourtant, c’est la base. Est-ce que, si j’investis un nouveau canal de communication, cela va m’apporter de la visibilité, est-ce que ça sert mon objectif de vie de vente, etc.

J’ai connu ce problème il y a un an. J’avais très envie de créer un nouveau podcast qui serait une sorte d’émission de radio. Ça s’appellait #NoFilter et toutes les semaines je recevais 2 entrepreneuses ou entrepreneurs pour parler d’une thématique précise de la vie d’entrepreneur. C’était hyper fun à enregistrer, j’ai adoré et le format était top, vraiment. MAIS, par contre, ça ne servait absolument pas mon entreprise. Je finissais même pas m’effacer derrière mes invitées.

Car après l’épisode, je n’avais aucun moyen de vraiment montrer mon savoir faire ou de le convertir en autre chose. Qui plus est c’était affreusement chronophage car les enregistrements duraient en moyenne 2h, il fallait faire beaucoup de montage, préparer les interviews, etc.

Tout ça pour dire que parfois une idée est séduisante. On peut même avoir beaucoup de plaisir à l’accomplir mais malgré tout elle dessert notre objectif. Et je suis convaincue qu’il est possible d’allier plaisir et actions efficaces.

Conseil n°3 : Chercher à simplifier au maximum

Pour dégager du temps et rester créative, il est essentiel de simplifier les choses au maximum. Lorsque l’on est assommée par les idées, de manière quasi névrotique, on vit avec une tête pleine de « et si ». Pleine de possibles. Mais nul n’a le don d’ubiquité et on ne peut pas vivre dans plusieurs scénarios simultanément. Le « et si » est un poison. Cela tue toute créativité et l’on se retrouve juste pleine de questions, de doutes, et de remords.

Mais simplifier, ça veut dire quoi ? Il s’agit de mettre à plat ses idées comme nous l’avons dit précédemment mais pas que ! Les process aussi !

La question est de savoir comment gagner du temps, comment optimiser ses actions, automatisation, etc. Là encore, le recyclage de contenu est un vrai bienfait !

Voici quelques questions que tu peux te poser :

• Actuellement, je trouve mes clients de telle manière. Est-ce que je peux faire plus simple ?
• Est-ce que je peux simplifier mes offres ?
• Est-ce que je peux vendre de manière plus fluide et si oui comment ?
• Quels résultats m’apportent telle ou telle action ? Est-ce que le temps ou l’argent investi en vaut la peine ?

Conseil bonus : Écrire

Je trouve qu’il y a un vrai bienfait dans l’écriture. Quand je suis envahie d’idées, j’ai pour habitude de d’abord tout mettre à plat sur un carnet. L’action physique d’écrire fait du bien je trouve. Une fois que cela est fait, je crée un tableau Trello pour mon projet du trimestre, si cela a du sens (c’est plus pertinent pour une nouvelle offre je trouve).

J’ai également toujours un tableau pour mon contenu pillier (si tu ne sais pas de quoi je parle, tu peux lire/écouter l’épisode sur le recyclage de contenus).

Et une fois que mon contenu pilier est déterminé, je me sers d’Eco-contenu pour recycler et planifier. Ça m’enlève du poids car je ne pense pas en permanence à ce que je fois créer.

Pour la stratégie, je me fixe un objectif par trimestre et je m’y tiens. Si ça ne sert pas mon objectif, j’oublie. Et si finalement j’ai un peu de temps pour le faire, je considère ça comme du bonus !

J’espère que tous ces conseils t’aideront mon petit scarabée ! Si cela t’a plu, n’hésite pas à partager cet article ou l’épisode de podcast et à laisser un commentaire et 5 étoiles sur Apple Podcast. Tu n’as pas besoin d’un compte Apple pour commenter 🙂

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